Saint-Nazaire
(44)
Le phare de
Ville-ès-Martin (orthographié "Villez-Martin" ou
"Villes-Martin" sur certaines cartes) est situé dans l'estuaire de la
Loire, sur la commune de Saint-Nazaire. Il s'agit d'une tour en maçonnerie de
pierres de taille de
Le 30 avril 1896, le feu est automatisé par l'installation d'un
dispositif imaginé par la firme Barbier et Turenne pour actionner l'appareil de
rotation de l'optique, alimenté par une batterie de piles. Il devient ainsi le
premier feu automatique à éclats installé en France.
Le feu est
provisoirement électrifié en 1941 puis éteint jusqu'en 1946, année au cours de
laquelle il sera définitivement électrifié.
Le
phare était un lieu de promenade des nazairiens |
Vue sur l'estuaire de la Loire |
Le
phare de Ville-ès-Martin n’est accessible qu’à marée basse |
La Pointe de Ville-ès-Martin à marée basse |
Vue générale de Ville-ès-Martin |
La tourelle des Morées est
située à proximité du phare de Ville-es-Martin, quasiment au milieu de
l'estuaire (on peut l'apercevoir au loin sur les cartes précédentes). Edifiée
en 1777, elle a été exhaussée en 1893 pour recevoir son feu. Elle mesure
Le
sémaphore de la Pointe de Chemoulin
Le sémaphore de la
Pointe de Chemoulin
Le phare d'Aiguillon
est situé chemin de Port-Charlotte, à Saint-Marc, sur la commune de
Saint-Nazaire.
La tour est construite en 1756 par l'ingénieur de la Marine
Mangin, sur ordre du duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, afin de former l'alignement
avec la Tour du Commerce
et de permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers
; mais cette tour cylindrique en maçonnerie de
- 1er janvier 1830 : allumage d'un feu fixe blanc ;
- octobre 1857 : exhaussement de la tour à
- janvier 1906 : à la
demande du ministère de la Guerre, la tour est rescindée sur
- 1935 :
électrification du feu, 4 occultations toutes les 10 secondes ;
- 5 août 1945 :
rallumage du feu, 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et
rouge.
Actuellement, il s'agit d'une tour en maçonnerie lisse surmontée
par un voyant de visibilité pyramidal supportant une plateforme métallique
circulaire. La lanterne est encastrée dans le voyant de visibilité. La portée
est de 19 milles pour le secteur blanc et de 10 milles pour les secteur rouge.
Le phare au début du
XXème siècle Il est dénommé ici
"Phare de Leve", par confusion avec le fort de l'Eve situé à la
Pointe de l'Eve |
Vue du phare après
1906 : la tour a été rescindée. |