Saint-Nazaire (44)

 

 Le phare de Ville-ès-Martin (orthographié "Villez-Martin" ou "Villes-Martin" sur certaines cartes) est situé dans l'estuaire de la Loire, sur la commune de Saint-Nazaire. Il s'agit d'une tour en maçonnerie de pierres de taille de 12,50 mètres de hauteur mise en service le 1er février 1865.

 

Le 30 avril 1896, le feu est automatisé par l'installation d'un dispositif imaginé par la firme Barbier et Turenne pour actionner l'appareil de rotation de l'optique, alimenté par une batterie de piles. Il devient ainsi le premier feu automatique à éclats installé en France.

 

Le feu est provisoirement électrifié en 1941 puis éteint jusqu'en 1946, année au cours de laquelle il sera définitivement électrifié.

 

Le phare était un lieu de promenade des nazairiens

 

Vue sur l'estuaire de la Loire

 

Le phare de Ville-ès-Martin n’est accessible qu’à marée basse

 

La Pointe de Ville-ès-Martin à marée basse

Vue générale de Ville-ès-Martin

 

 La tourelle des Morées est située à proximité du phare de Ville-es-Martin, quasiment au milieu de l'estuaire (on peut l'apercevoir au loin sur les cartes précédentes). Edifiée en 1777, elle a été exhaussée en 1893 pour recevoir son feu. Elle mesure 17 mètres et sa portée va de 4 à 6 milles.

 

 Le sémaphore de la Pointe de Chemoulin

 

Le sémaphore de la Pointe de Chemoulin

 

 Le phare d'Aiguillon est situé chemin de Port-Charlotte, à Saint-Marc, sur la commune de Saint-Nazaire.

 

La tour est construite en 1756 par l'ingénieur de la Marine Mangin, sur ordre du duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, afin de former l'alignement avec la Tour du Commerce et de permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers ; mais cette tour cylindrique en maçonnerie de 10 m de hauteur n'est pas allumée. Elle sera plusieurs fois modifiée, élevée puis abaissée, en conservant les parties techniques :

 

- 1er janvier 1830 : allumage d'un feu fixe blanc ;

- octobre 1857 : exhaussement de la tour à 20 m de hauteur et construction du logement des gardiens

- janvier 1906 : à la demande du ministère de la Guerre, la tour est rescindée sur 9 m de hauteur ; les travaux sont effectués par l'entrepreneur Lacour ;

- 1935 : électrification du feu, 4 occultations toutes les 10 secondes ;

- 5 août 1945 : rallumage du feu, 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et rouge.

 

Actuellement, il s'agit d'une tour en maçonnerie lisse surmontée par un voyant de visibilité pyramidal supportant une plateforme métallique circulaire. La lanterne est encastrée dans le voyant de visibilité. La portée est de 19 milles pour le secteur blanc et de 10 milles pour les secteur rouge.

 

Le phare au début du XXème siècle

Il est dénommé ici "Phare de Leve", par confusion avec le fort de l'Eve situé à la Pointe de l'Eve

Vue du phare après 1906 : la tour a été rescindée.

 

 

 

 

 Le Grand Charpentier

 

 Phares du port de Saint-Nazaire