Les-Sables-d'Olonne (85)

Les phares du port

 

 Plan du port et emplacement des principaux feux

 Le phare de l'Armandèche (1) est situé sur la côte, au nord des Sables-d'Olonne. Il a été allumé le 3 août 1968. Il s'agit d'une tour hexagonale en béton armé de 30 mètres de hauteur établie selon les plans de l'architecte Maurice Durand. Des pavés de verre coupent toute la hauteur du fût.

 

Le phare a été érigé en raison des grands immeubles qui masquaient les feux du port des Sables-d'Olonne.

 

Le phare de l’Armandèche

 

 Le phare de la jetée Saint-Nicolas (2)

 

Un feu blanc à occultation toutes les 4 secondes a été mis en service le 10 janvier 1911 sur une tourelle tronconique en maçonnerie de 12,50 mètres de hauteur. Actuellement, il s'agit d'un feu scintillant rouge.

 

Sur cette carte, la jetée est dénommée "Jetée de la Chaume"

 

Le phare Saint-Nicolas

 

Le phare Saint-Nicolas pendant la tempête

 

  Le phare de la jetée des Sables (3)

 

Un feu fixe blanc a été allumé le 1er mai 1827 sur une potence en charpente. Il a été placé en 1835 sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 7,60 mètres de hauteur. Actuellement, il s'agit d'un feu scintillant vert.

 

Le phare de la jetée des Sables

 

« Fuyant la tempête, les bateaux sardiniers rentrent au port »

 

  Le phare de la Chaume ou tour d'Arundel (4)

 

Un premier phare est mentionné au XIIIe siècle sous le nom de "phare de la Pierre à Masson" ou "pharaillon de la Chaume" mais il semble qu'il s'agissait en fait d'un amer parfois allumé la nuit. Il est encore rappelé en 1594 lors de la prise de la ville par les protestants. Son allumage était très épisodique. Ses restes furent "foudroyés à coup de canon en 1769 et 1792, pour en extraire de la pierre qui fut employée aux chaussées des nouveaux marais, qui vers cette époque furent établis".

 

Le phare de la Chaume

 

La Tour d'Arundel faisait partie de l'ancien château de la Chaume qui était la demeure des gouverneurs de la cité. A l'origine, la tour ne possédait aucun feu mais une lettre patente de 1593 signale que le Seigneur d'Olonne pouvait percevoir certains droits pour l'entretien d'un fanal. Lors de l'érection de la paroisse des Sables, en 1622, par le cardinal de Richelieu, le Seigneur d'Olonne exigea même qu'on donnât et fondât 50 livres de rente au nouveau curé, rente hypothéquée sur le droit du feu de la Chaume. Le 23 août 1702, le droit est établi à cinq sols par tonneau pour tout navire entrant ou sortant du port des Sables, sauf pour ceux de 80 tonneaux ou plus qui devaient payer 15 livres. Une lanterne munie de quatre liens de fer avec un vitrage enfermait une "lampe ardente à grosse mèches pour servir de guide aux vaisseaux". Un arrêté du conseil du roi rendu le 14 mars 1758 a confirmé les droits.

 

La tour a été vendue comme bien national en 1794. Elle fut alors utilisée par le service des phares qui établit à son sommet un petit édifice servant de fanal, construit par l'ingénieur Méquin. En 1827-1828, l'ingénieur Plantier installa de nouveaux réflecteurs dans le fanal. La tour fut rachetée par l'État le 15 avril 1835. Elle a été entièrement reconstruite dans sa forme actuelle en 1855 par les entrepreneurs Touchard et Haguais.

 

La tour mesure 27,5 mètres. Le feu a été électrifié en 1934 et automatisé en 1994.

 

  Le phare de l'Estacade ou phare Rouge (5)

 

Ce feu antérieur a été allumé le 1er septembre 1874. Il s'agissait d'un feu directionnel rouge sur une tour carrée de 7,40 mètres de hauteur. Il a été remplacé en 1975 par un feu à éclats rouges puis par un feu à occultations rouges.

 

Le feu a été éteint en 1982 et déplacé à 50 mètres plus à l'Est sur un poteau métallique de 12 mètres de hauteur (nouvel alignement au 033°). Il s'agit d'un feu isophase blanc allumé en permanence.

 

Le phare de l’estacade (ou phare rouge)

 

  Le phare de la Potence (6)

 

Ce phare est situé au sud-est du port. Il a été allumé le 1er septembre 1874. Il s'agit d'une tour carrée de 15 mètres de hauteur, sur corps de logis. Le sommet a été modifié et exhaussé par une nouvelle lanterne installée en 1965, année de son automatisation.

 

Le phare de la Potence (au premier plan) et la tour d’Eden au début du 20ème siècle

(depuis, le phare est totalement entouré d’habitations…)

Sur cette carte, le phare de la Potence est  à tort dénommé « phare rouge »

 

  Le phare des Barges