Cherbourg (50)

 

Cherbourg est situé en bordure de mer, sans rade naturelle ni promontoire rocheux pouvant assurer sa protection. Une digue fut donc construite et, à ses extrémités, des bastions armés en permanence assuraient la défense du port et de la rade ainsi constituée. A l'époque de sa création, il fallait protéger efficacement les navires qui venaient y mouiller contre les assauts répétés de la mer d'une part, et un éventuel agresseur, d'autre part. Sur les 3700 mètres de sa longueur, la digue se présente aujourd'hui sous la forme d'un ouvrage mixte : digue à talus à pente très douce vers le large, d'une largeur de 100 mètres à la base, couronnée par une muraille en maçonnerie, reposant sur un soubassement en béton d'une largeur moyenne de 10 mètres.

 

Compte tenu de l'étendue du site, de nombreux feux balisent la rade, son entrée et les différents ports. Nous n'indiquons que les principaux.

 La Rade de Cherbourg

 Les forts de la rade de Cherbourg

 Le feu de la digue de Querqueville

 

Allumé en août 1821, il s'agissait d'un feu fixe blanc installé sur le musoir de la digue de l'Ouest ou digue de Querqueville. En juillet 1835, le même feu est installé sur une tourelle en maçonnerie de 15,80 mètres de hauteur. Ce feu a été éteint en mars 1901 et déplacé. En mars 1910, un feu fixe à secteurs blanc et vert est installé sur un mât militaire de 13,60 mètres de hauteur.

 

 Le feu du fort de l'Ouest, sur la digue centrale

 

En octobre 1853, un feu fixe blanc est monté sur un fort en maçonnerie. Il est remplacé par un feu fixe rouge en août 1862. En 1934,  le feu est électrifié (3 éclats blanc et rouge toutes les 15 secondes).

 

 Le feu du fort central, sur la digue centrale

 

Allumé en août 1839, il s'agissait d'un feu fixe blanc varié par des éclats longs toutes les 3 minutes, installé sur une tourelle en maçonnerie de 16,50 mètres de hauteur. Éteint en avril 1896, un feu a été rallumé sur une colonne cardinale sud de 5 mètres de hauteur en novembre 1952.

 

 Le feu du fort de l'Est, sur la digue centrale

 

En décembre 1853, un feu fixe rouge est installé sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 8,20 mètres de hauteur. En août 1862, il est remplacé par un feu sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 15,50 mètres de hauteur dominant de 3 mètres le glacis qui couronne le fort. Il est complété par un aérogénérateur en décembre 1977.

 

"Le Fort de l'Est par grand vent du Nord"

 

 Le feu du fort de l'île Pelée

 

En août 1821, un feu fixe blanc est mis en service sur une tourelle en maçonnerie de 3,80 mètres. En janvier 1900, il est remplacé par un feu à occultation toutes les 4 secondes, secteurs blanc et rouge, sur une tourelle métallique peinte en blanc de 10,20 mètres de hauteur. Renforcé en 1919, ce feu sera détruit en 1944. Il sera remplacé par un feu à 2 occultations toutes les 6 secondes, secteurs rouge et blanc, sur un support de 8 mètres de hauteur, complété par un aérogénérateur en juillet 1979.

 

 Le feu de la digue de l'Est (ou feu Collignon, ou feu de la Coupure ou feu de la passe Cabart-Danneville)

 

En mars 1910, un feu fixe vert est monté au sommet d'un réservoir peint en blanc. Il est remplacé en février 1952 par un feu à 2 éclats rouges toutes les 9 secondes.

 

 Le feu de la jetée des Flamands

 

 Le feu de la digue du Homet

 

 Le feu de la Grande Jetée

 

En décembre 1854, un feu fixe blanc est monté sur un fort en maçonnerie. Il est remplacé par un feu fixe vert en août 1862.

           

Le phare de la Grande Jetée et une vue sur la rade artificielle de Cherbourg

 

Le phare de la Grande Jetée, un endroit de promenade fréquenté

Au fond : l'escadre de guerre au mouillage dans la rade