Ile-de-Bréhat (22)

 

 Le phare du Paon

 

Le premier phare du Paon a été construit en 1858 sur la pointe nord-est de l'Ile de Bréhat. Il s'agissait d'une maison-phare qui fut dynamitée par les allemands en 1944. L'actuel phare date de 1947. C'est un feu fixe, entièrement automatisé, aucun gardien n'y assurant de veille permanente, alors que, jusqu'en 1944, la surveillance était assurée par des femmes. Le phare est construit en granit rouge de Bréhat et de Ploumanach. Selon la légende, la couleur rouge provient du sang d'un père précipité à la mer par ses deux fils !

 

Le phare du Paon de 1858

 

La grotte et le phare du Paon de 1858

 

Carte multi-vues de l'Ile de Bréhat avec, au centre, le nouveau phare du Paon

 

Le phare de 1947

 

 Le phare du Rosédo

 

Comme le phare du Paon, le phare du Rosédo (ou du Russido) connaît une première édification en 1858 avant d'être détruit par les soldats allemands à leur départ de l'île, en août 1944. Il s'agissait d'une tour carrée de 11,5 mètres en maçonnerie de pierres apparentes, accolée au pignon d'un corps de logis en maçonnerie avec chaînes d'angle contenant le magasin et le logement du gardien.

 

Le phare du Rosédo a été reconstruit en 1947 et consiste en une tourelle rectangulaire de 13 mètres à face arrondie, accolée à la façade d'un corps de logis en moellons de pierre de taille. Contrairement au phare du Paon, c'est un phare tournant, à éclats toutes les 5 secondes.

 

Pourquoi deux phares si proches ? En fait, les 2 feux n'ont pas la même fonction : le Rosédo est un phare d'atterrissage et indique l'entrée du Trieux tandis que le Paon signale les rochers dangereux de la côte et permettait d'éviter l'écueil de la Horaine, au large de la Pointe du Paon.

 

 Construite en 1884 entre l'Ile et le continent, la tourelle de Men-Joliguet balise l'entrée de Port-Clos. Haute de 8 mètres, sa portée est de 10 à 13 milles suivant le secteur.

 

 Le phare des Héaux-de-Bréhat

 

Le phare des Héaux de Bréhat est situé sur la roche du même nom, à 4 kilomètres au nord-est de l'Ile de Bréhat. Il s'agit d'une tour cylindrique en maçonnerie de pierre de taille de Kersanton sur soubassement en fûts de chêne. Décapité par les troupes allemandes en août 1944, il a été surélevé d'un étage lors de sa restauration, portant sa hauteur de 46 à 56 mètres. Electrifié en 1979, il est automatisé et télé-contrôlé depuis 1982.

 

 La construction du phare des Héaux-de-Bréhat

 

Le phare des Héaux de Bréhat

 

 

La chapelle Saint-Michel, peinte en blanc, sert d'amer pour la navigation dans l'archipel.