Saint-Georges-de-Didonne (17)

 

 Le premier phare de Saint-Georges-de-Didonne a été allumé le 15 août 1860 sur une maison-phare, à 8,50 mètres de hauteur. La puissance a été augmentée le 3 décembre 1900 mais le phare a été désaffecté le 25 novembre 1901 après déplacement du feu sur une tour plus élevée (29 mètres). Les moellons de cette tour proviennent de la carrière de Saujon, les pierres de tailles de parement de Saint-Même, les marches d'escalier de Vilhonneur, près d'Angoulème, et le soubassement est en granit bleu de la région nantaise.

 

Le feu a été électrifié le 22avril 1947 puis éteint le 28 juin 1969. La tour porte des impacts d’obus sur sa face nord, trace des combats de 1945 lors de la libération de la poche de Royan.

 

La maison-phare de 1860 n’existe plus mais nous ignorons les causes et l’époque de sa démolition.

 

La pointe de Vallières et le phare de 1901 vus du côté nord et du côté sud

 

Le phare de 1901 (à gauche) et celui de 1860 (à droite)

 

Vues de Saint-Georges-de-Didonne et de la pointe de Vallières

 

 Dit aussi « phare des lapins »,  le  phare de Suzac a été allumé le 15 août 1860 en même temps que le premier phare de Saint-Georges-de-Didonne, construit sur le même plan, et qui donnaient l’alignement du chenal de Saintonge pour l'accès au port de Royan.

 

En 1944, les allemands firent sauter le phare. Dès novembre 1945, un nouveau feu a été allumé dans la forêt de Suzac sur une tour en bois de 20 mètres de hauteur. Pour remplacer cette structure fragile, une entreprise bordelaise construisit à proximité un pylône métallique de 47 mètres de hauteur qui entra en service en 1957.

 

La première tour en bois a été détruite par une tempête en 1957, tandis que la deuxième a été désaffectée en 1969 puis démontée en 1972.

 

La maison-phare de Suzac

 

La lentille réputée « la plus belle du monde »

La tour de 1956 et, en arrière-plan, celle de 1945

Leur voisinage fut très éphémère